Une pastorale
joyeuse & inventive
“La joie de l’Evangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus”
Pape François

Au Centre Scolaire Notre Dame, la pastorale est un lieu à part, ouvert à tous, où chacun peut faire une pause, discuter, réfléchir ou simplement être écouté.
Daniel OGBONE, adjoint chargé de la pastorale, y accueille les jeunes et les adultes avec bienveillance, dans un esprit de partage et de joie. À travers des actions concrètes, des échanges profonds et des projets solidaires, il invite chacun à se poser les bonnes questions, à croire en l’avenir… et à devenir, pourquoi pas, « passeur de joie ».
Découvrir le thème pastoral 2025-2026
A l’école du « lien » : Retisser du lien pour relever la communauté éducative !
Dans une société dominée par les réseaux sociaux, l’un des enjeux de l’école aujourd’hui est de réinterroger nos liens interpersonnels. Les profs, les éducateurs avec les jeunes et les élèves, les éducateurs, les profs avec les parents, et profs et les éducateurs entre eux. Qu’est-ce qui me lie à l’autre et permet de construire ensemble une communauté éducative, où on se soucie de l’autre, où on prend soin de l’autre ?
Nos communautés éducatives sont construites sur un contrat de confiance qui nous lie, non seulement aux parents, mais aussi et plus encore, un contrat qui établit un bon climat de collaboration entre tous les acteurs de l’éducation. C’est pour cela qu’il nous faut sans cesse revenir sur la qualité de nos liens, pour les affiner et les consolider. C’est pour cela qu’il nous faut garder l’œil attentif sur chacun et veiller que personne ne se retrouve à la marge de la communauté. A l’école du lien, nous sommes invités à contempler le geste du bon samaritain. (Luc 10, 27-35) Il s’agit de se faire proche de l’autre, pour prendre soin de lui et le relever. Il s’agit dans un acte de délicatesse, d’attention bienveillante et de sollicitude, de se pencher sur le jeune, le collègue ou même le parent qui semble perdre pied.
Le mal-être, les violences, la précarité qui traversent l’école poussent l’Etat à décréter la question de la santé mentale comme cause nationale.
Comment alors pouvons-nous garantir aujourd’hui à l’école un environnement sain et serein, capable d’aider les uns et les autres à bien se sentir, pour travailler et poursuivre les études sans trop d’appréhensions et dans la sécurité ?
Comment répondre aux besoins de chacun pour ensuite compter sur lui, le valoriser, en vue de construire ensemble une communauté éducative apaisée et où il fait bon vivre ?
Quels sont les lieux du prendre soin qui permettent d’accompagner chacun et retrouver l’espérance propre au métier d’homme que nous exerçons au service des jeunes qui nous sont confiés ? Comme l’écrit Jean Yves Leloup dans l’art de l’attention, « Être attentif avec le cœur, faire confiance aux êtres, c’est leur donner le droit à leur capacité d’évoluer, de se transformer et de changer. »
Il s’agit par nos paroles, nos actes, nos gestes de faire en sorte de réenchanter nos communautés éducatives.
Présentez-moi en quelques mots la pastorale et son rôle au sein du centre scolaire ?
La pastorale dans un Centre Scolaire comme le nôtre se veut avant tout un lieu ouvert et offert à tous (élève et personnel).
C’est un espace gratuit qui accueille de manière inconditionnelle tous ceux qui frappent à sa porte.
On s’y arrête juste le temps d’une pause, on y vient pendant une heure de permanence ou encore entre midi et deux pour parler, pour discuter, échanger, pour se reposer ou pour poser une question au responsable. C’est un lieu d’écoute, de rencontre et de partage pour les jeunes mais aussi pour tout adulte de l’établissement.
En quoi la formation humaine et religieuse est-elle un atout pour les élèves ? Pouvez-vous donner quelques exemples de sujets abordés ?
Des propositions sont faites aux jeunes qui viennent, pour leur apporter un éclairage sur les multiples questions qu’ils peuvent se poser : Quel est le sens de ma vie ? Qui suis-je ? Comment peut-on construire son avenir ? Qu’est ce qui me relie aux autres ? Réussir sa vie ou dans la vie ? Le respect, l’amitié ? Peut-on être vraiment heureux ? Et Dieu, existe-t-il vraiment et si oui pourquoi le monde va mal ? Et la vérité, peut-on la trouver ? Le catalogue des questions est très long. C’est le début d’un cheminement, d’un compagnonnage.
- Prendre le temps de réfléchir sur les grandes questions de la vie
- Aider les jeunes à prendre du recul par rapport au présent
- Envisager ensemble l’avenir en toute confiance
- Être à l’écoute et au service d’une communauté qui bouge
- Annoncer l’amour de Dieu à tous, voilà ce qui nous occupe.
- Des actions caritatives : collectes diverses et variées au profit des associations, un bol de riz aussi
- Deux fois dans l’année, un voyage à Lourdes pour le service des malades.

Pourquoi proposer une préparation aux sacrements en plus des autres actions ? Comment cela se met-il en place ?
Aujourd’hui, ce sont les jeunes qui viennent frapper à la porte pour demander de les accompagner pour un approfondissement de la foi. Une vraie catéchèse centrée sur la Parole de Dieu. C’est dans ce contexte que certains demandent à poursuivre leur initiation chrétienne : faire leur confirmation ou leur première communion.
Quelles valeurs souhaitez-vous transmettre aux jeunes à travers la pastorale ?
La principale valeur que je souhaite transmettre aux jeunes, c’est de croire en la beauté de la vie et qu’ils ont toutes les cartes entre les mains pour envisager un avenir. Un avenir qui est une promesse.
Pour les familles, le CSND, offre un cadre pour accompagner chaque jeune personnellement vers la réalisation de son projet.
Ce qui est heureux, c’est de voir que les jeunes se sentent considérés et aimés.

Un dernier mot pour donner envie aux jeunes et aux adultes de franchir la porte de la pastorale ?
Vous êtes le bienvenu ! Et ce que vous avez à dire est très important, alors j’écoute.
Et si tu es d’accord, ensemble on peut devenir des passeurs de joie, construire de petits ponts dans la communauté éducative et devenir des témoins de la Providence !
